Les 7 lois pour l'humanité

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Les 7 Lois de Noé : des milliers d'hommes et de femmes y adhèrent déjà !                                                    Pour un monde d'harmonie, de paix et de sérénité...


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« Tous les Pieux parmi les Nations
détiennent une part au monde futur »

L’objet de cet article est de présenter avec le plus de justesse les notions de bases relatives au thème des 7 lois Noahides, conformément aux instructions du Judaïsme. Le Judaïsme professe que le point de départ de la chronologie de l’Humanité a commencé au moment exact de la Création du monde par D.ieu dans le dessein qu’on le serve avec amour et crainte. Lors de la Révélation sinaïtique le Peuple d’Israël a reçu la Loi écrite et la Loi orale, la Torah, de même que la mission de diffuser aux nations alors idolâtres la foi en un D.ieu Unique, de les inciter à respecter les 7 lois ancestrales léguées par Noé, afin que ce monde soit une résidence pour D.ieu et que l’humanité puisse y vivre selon Sa volonté : « Celui qui accepte les sept commandements de Noé est appelé Guer Tochav, ou Résident étranger, en tout endroit qu’il soit…celui qui veille à les pratiquer fait partie des justes d’entre les nations, et il a part au monde futur. Ceci à condition qu'il les accepte et les pratique parce que D.ieu les a ordonné dans la Loi, et qu’il nous a fait savoir par la bouche de Moïse notre Maitre que les fils de Noé y étaient astreints de tout temps ». (1) L’article ci-dessous se propose de déterminer l’identité de ceux qui respectent les 7 lois Noahides et qui détiennent donc une part au monde futur. Pour cela, il faut connaître les 7 lois Noahides et savoir les respecter. La Torah stipule que tout Non-Juif qui accepte la royauté de D.ieu et s’engage à accomplir ces lois conformément aux règles de la Torah, que D.ieu a transmise au Peuple d’Israël par l’intermédiaire de Moïse, sur le Mont Sinaï, est considéré également comme un « prêtre » et un « juste parmi les nations ». Reste à définir son identité selon le langage de la Torah.

Historique des Bné Noah

Depuis la création d’Adam — le premier homme et « Père de l’Humanité » —, tous les êtres humains ont reçu de D.ieu l’ordre de respecter 6 lois. Noé et ses trois fils, Chem, Ham et Japhet, reçoivent après l’épisode du Déluge, pour mission de reconstruire l’humanité et de repeupler la terre, en se comportant conformément à ces 6 lois. En cette circonstance, D.ieu ordonne à Noé d’appliquer une septième loi, d’où l’expression « les 7 lois Noahides ». Depuis cette époque et jusqu’au jour du Don de la Torah au mont Sinaï (2), tous les hommes, les Hébreux compris (lesquels sont les descendants des Patriarches Abraham, Isaac et Jacob), sont appelés Bné Noah — « fils de Noé » — Les 7 lois Noahides sont alors connues de tous les peuples, et en vigueur chez tous les peuples, bien que celles-ci ne fussent pas toujours respectées et que l’idolâtrie connaissait ces heures de gloire. Certains écrits notifient même que Chem, le père de tous les Sémites, était à la tête d’un tribunal qui jugeait les hommes conformément à ces 7 lois. Après le Don de la Torah, les Hébreux ne feront plus partie des Bné Noah. En effet, désormais connu sous le nom de peuple d’Israël, celui-ci accepte alors, non plus 7 lois mais 613 lois : ce sont les 613 Commandements de la Torah. En cette circonstance historique, les Écritures Saintes qualifieront le peuple d’Israël de « Prêtre parmi les Nations ». Egalement, l’ordre donné aux nations de respecter les 7 lois Noahides est renouvelé par l’événement du Don de la Torah, et la responsabilité d’en informer tous les hommes repose alors sur Moïse : « Les Maitres de la Loi ont dit : sept commandement ont été imposés aux descendants de Noé… ». (3)

Présentation des identités

La terminologie hébraïque usuelle qui se réfère aux différents statuts des Non-Juifs - termes et expressions employés dans les sources du Judaïsme - n’est pas toujours connue du grand public. En effet, l’emploi du qualificatif approprié variera selon le contexte. Dans ces sources on distingue par exemple les termes relatifs aux identités ; de Ben Noah, de Nokhri, de Guer, de Guer Tochav, de Hassid Houmot Haolam, d’Oved Kohavim, de Goy, de Hakham Houmot Ha-Holam. Bien évidemment, ces mots ne se rapportent pas tous à une personne ayant accepté l’application des 7 lois Noahides. Définitions des identités :

Un Ben Noah — « Fils de Noé » — En général, ce terme désigne sans distinction aucune l’ensemble des êtres humains, hommes ou femmes dans leur globalité, né après le déluge. Cette appellation n’a aucune implication sur le comportement de l’individu par rapport aux 7 lois Noahides. Par ailleurs, si dans la littérature française, les Non-Juifs sont parfois désignés sous le terme de « Gentils », cette expression n’a aucun rapport avec notre terme. Cette expression d’origine latine « Gentilis », qui désigne soit un païen, soit un polythéiste, n’a pas de correspondance directe avec la littérature hébraïque. Ce terme désigne un groupe familial, le « peuple » chez les greco-romains, soit les Goyim en hébreu, qui désigne les païens dans l’antiquité.

Dans la langue hébraïque classique le terme « païen » se traduit par « Oved Kohavim », tandis que le terme de « Goy » est utilisé en Hébreu moderne pour traduire le même mot. L’expression « Oved Kohavim » évoque plus particulièrement celui dont les croyances et les coutumes ne sont pas en accord avec le D.ieu Un, et fait le plus souvent référence à un idolâtre ou à un polythéiste. Le mot « Goy » veut dire « peuple », il s’applique également au peuple d’Israël, mais désigne aussi par extension et sans aucune autre désignation, un homme n’appartenant pas au peuple d’Israël. En règle générale, un « Goy » représente un Ben Noah qui ne se préoccupe pas du respect des 7 lois Noahides. Toutefois, il est admis que le terme « Gentils » sous-entende indistinctement tous les hommes et les femmes de l’humanité, à l’exception des juifs. Ce terme devient donc synonyme de « Goy ».

Par extension, le terme « Gentil » s’utilisera pour définir une personne qui n’est pas astreinte à la pratique des 613 préceptes de la Torah : c’est donc une personne étrangère au peuple juif et se dit dans la langue biblique « Nokhri ». Néanmoins, d’un point de vue linguistique, un « étranger » au peuple juif se dit « Guer », en Hébreu classique, alors qu’une personne « étrangère » relativement à quelqu’un se dit « Nokhri » et peut s’appliquer aussi, dans ce cas, aux Israélites. En Hébreu moderne, « Guer » désigne un converti.

Qui est appelé « Pieux parmi les Nations » ?

Du point de vue de la législation hébraïque, la pratique des 613 Commandements ne concerne que le peuple d’Israël, alors qu’un Ben Noah ou Goy a l’obligation de ne respecter que les 7 lois Noahides, conformément aux injonctions de la Torah. Cependant, la Torah offre la possibilité à un Ben Noah de se convertir au Judaïsme, mais interdit de convaincre quiconque à respecter ces lois et y adhérer par la contrainte. Une personne convertie selon la loi juive est appelée un « Guer Tsédek ».

Dans les temps antiques, lorsque les Israélites vivaient indépendants sur la Terre Sainte, où siégeait le Sanhédrine — la Cour suprême — il était permis à un Ben Noah, sous certaines conditions, de s’installer en terre d’Israël. Pour cela, il devait accepter au préalable de s’engager à respecter les 7 lois Noahides. Il recevait alors le statut de « Guer Tochav » (Cf. Ci-après). Dans cette situation, trois cas de figure peuvent se présenter, selon l’intention du Non-Juif. Cela nous amène à faire la distinction entre une personne qui accepte volontairement de se soumettre à certaines lois, sans cependant adhérer à leur origine divine, et un autre individu qui le fera par souci exclusif de respecter la volonté divine exprimée dans ces lois.

1) Un Ben Noah qui accepte sans aucune contrainte devant un tribunal rabbinique composé de trois juges de respecter les 7 lois Noahides, afin de vivre parmi le peuple d’Israël, doit accepter au préalable la Royauté de D.ieu et abandonner ses coutumes polythéistes, après quoi il porte le statut de « Guer Tochav », c'est-à-dire de Résident étranger. C’est alors un devoir de l’intégrer à la société au même titre que l’Israélite, comme il est écrit : « Ton frère vivra avec toi ». Ce statut ne peut être attribué qu’au temps où le Temple existe, où la Cour rabbinique suprême existe et siège à Jérusalem, et où la législation du Jubilé est en vigueur. Le statut de Guer Tochav n’est donc plus d’actualité, de nos jours

2) Un Ben Noah qui s’engage à respecter les 7 lois Noahides, qu’il le décide seul ou en présence d’un tribunal rabbinique composé de trois juges, conformément au principe que celles-ci ont été ordonnées par D.ieu au mon Sinaï à Moïse et renouvelées dans la Torah, s’appelle « Hassid Oumot Haolam », un homme « Pieux parmi les nations ».

3) Un Ben Noah qui respecte ces 7 lois uniquement au titre de lois rationnelles et humaines, d’utilité morale ou sociale, ou pour toute autre raison personnelle, et non pour leur origine divine, est appelé un « Hakham Chel Houmot Ha-Holam », un « Sage parmi les Nations ». Ce qualificatif part du principe que l’attachement de ce Non-Juif aux 7 lois Noahides est purement intellectuel, sa soumission à ces lois n’étant nullement motivée par la transmission divine de telles lois dans la Torah. La différence avec le Guer Tochav réside dans le fait que ce dernier accepte au préalable la Royauté divine comme condition fondamentale du respect de ces 7 lois. Néanmoins il reste du devoir du peuple d’Israël d’accueillir un Sage parmi les Nations et de l’assister.


Conclusion

De nos jours, un Non-Juif qui s’engage à respecter les 7 lois Noahides, comme émanant de la Volonté divine s’appelle « Hassid Houmot Ha-Holam », un homme « Pieux parmi les nations ». C’est de lui dont la Torah stipule qu’il détient une part dans le monde futur, lors de la Rédemption messianique.


(1) Michné Torah, Lois des Rois et des Guerres chap. 8-1

(2) En l’an 2448 du calendrier hébraïque.

(3) Talmud de Babylone traité Sanhédrine 56-b Meyer Tangi

Pour l’intelligence de son histoire……avec l’aide de D.ieu.



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